Vendredi 1er juin : Ciné-Rencontre - "Loin d'elle"

20h30
Film canadien de Sarah Polley ( comédienne vue dans : The Secret life of words (2006), de Isabel Coixet, Don't come knocking (2005), de Wim Wenders, Ma vie sans moi (2003), de Isabel Coixet , eXistenZ (1999), de David Cronenberg,…).
D’après la nouvelle «  L’ours traversa la montagne »  d’Alice Munro.
Date de sortie en salle : le 2 Mai 2007
Durée 1 heure 35 ‘
Avec : Avec Julie Christie ( Le docteur Jivago  de David Lean, Le Ciel peut attendre de Warren Betty , Chaleur et poussière de James Ivory, L’amour, et après d’Alan Rudolph,…), Gordon Pinsent, Olympia Dukakis…
Après plus de quarante-cinq ans de mariage, Fiona (Julie Christie) et Grant (Gordon Pinsent) continuent à vivre dans l’harmonie parfaite et à s’aimer tendrement. Professeur à la retraite, Grant peut à présent se consacrer pleinement à sa femme et l’accompagner, l’hiver, dans de longues promenades à skis de fond, autour de leur maison de Bracebridge dans l’Ontario, perdue dans les bois. Rien ne semble pouvoir altérer leur bonheur. Et pourtant ! Fiona donne de plus en plus de signes d’étourderie au quotidien et de pertes de mémoire. De fait, elle se trouve atteinte de la maladie d’Alzheimer. Lorsqu’elle s’en rend compte, elle supplie Grant de la mettre dans une maison spécialisée pour ne pas peser sur son existence, le libérer d’un trop lourd fardeau. Grant s’y résout à contrecoeur sans savoir comment gérer cette absence. Bientôt, elle ne le reconnaît plus. Elle lui échappe. Sa vie est ailleurs, auprès d’un autre homme (Michael Murphy), malade lui aussi, dont elle s’occupe avec le même dévouement qu’elle prodiguait jadis à Grant.

« La pudeur et la force s'allient ainsi dans ce film, qui est tout à la fois une interrogation sur la persistance des liens et un drôle de manège amoureux du troisième âge . Télérama - Frédéric Strauss
« (...) un regard d'une grande acuité. Voilà une réalisatrice de 27 ans, ex-comédienne d'Atom Egoyan, à suivre. » Positif - Franck Garbarz
« La réalisatrice en herbe s'efforce de contrecarrer l'aspect cafardeux du sujet à travers un traitement pudique, sobre et lucide, qui s'autorise même quelques pointes de dérision et repose sur le jeu éprouvé de Julie Christie et Gordon Pinsent. »  Libération - Gilles Renault
« [Sarah Polley] nous plonge au coeur de ce drame humain sans pathos ni cliché, mais avec finesse, délicatesse et émotion. On y retrouve un climat, des couleurs, une tonalité, des personnages très " bergmaniens " magistralement interprétés (...). » Le Figaroscope - Brigitte Baudin

Projection suivie d'une discussion avec :
Mme Nahoum, psychologue et présidente de Vaucluse Alzheimer
Mme Touraille, fondatrice de l’association et de la « maison Jean Touraille » (Accueil thérapeutique de jour)
Dr  Senet (médecin)